PLATEFORME D’ÉCHANGES PLURIDISCIPLINAIRES DE SANTÉ
du Mâconnais Sud Bourgogne

 

Rappels juridiques

Droits généraux des usagers des services de psychiatrie

Les modalités de soin :

Le Code de la santé publique définit les modalités de soins (avec ou sans consentement) en psychiatrie, réformées en 2011 et en septembre 2013. Il pose le principe du consentement aux soins des personnes atteintes de troubles mentaux, énonce l’exception des soins sans consentement et définit ses modalités d’application.
Ainsi, deux types de soins existent en psychiatrie :

  • les soins avec consentement, ou soins libres
  • les soins sans consentement, réalisés uniquement dans les établissements autorisés, à la demande d’un tiers ou en cas de péril imminent ou à la demande d’un représentant de l’Etat.

Les droits généraux :

Accès aux informations personnelles de santé :
Toute personne soignée en psychiatrie a le droit d’accéder aux informations personnelles de santé la concernant, même dans le cadre de soins sans consentement. L’accès à ces informations peut être direct ou par l’intermédiaire d’un médecin si la personne le souhaite, des délais légaux existent.
Voir Brochure Psycom : https://www.psycom.org/wp-content/uploads/2020/10/Acces-dossier-2019.pdf
Consentement aux soins :
Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Aucun acte médical et aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix.
Si la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre tout traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en oeuvre pour la convaincre d’accepter les soins indispensables. Si la personne ne peut exprimer sa volonté, aucune intervention ou investigation ne peut être réalisée, sauf urgence ou impossibilité, sans que la personne de confiance ou la famille, ou à défaut, un de ses proches ait été consulté.
Personne de confiance :
Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant, et qui sera consultée au cas où elle-même serait hors d’état d’exprimer sa volonté et de recevoir l’information nécessaire à cette fin. Cette désignation est faite par écrit. Elle est révocable à tout moment.
https://www.psycom.org/wp-content/uploads/2020/10/La-personne-de-confiance-2018.pdf
Droits fondamentaux :
Certains droits inhérents à la dignité humaine sont intangibles (droit à la vie, droit à ne pas être soumis à la torture ou à un traitement dégradant ou inhumain, protection de l’intégrité physique et psychique). D’autres peuvent être limités pour des raisons d’ordre public : droit au respect de la vie privée et familiale, au travail et à la formation, liberté d’expression, liberté de conscience et de pensée, droit de vote.
Prévention de la maltraitance :
Pour le Conseil de l’Europe la maltraitance est « tout acte, ou omission, qui a pour effet de porter gravement atteinte, que ce soit de manière volontaire ou involontaire, aux droits fondamentaux, aux libertés civiles, à l’intégrité corporelle, à la dignité ou au bien-être général d’une personne vulnérable. »
Liberté d’aller et venir :
L’atteinte à la liberté d’aller et venir librement ne peut se réaliser que pour des raisons tenant à la sécurité du malade et sur indications médicales. Toute restriction de liberté doit être et ne peut pas relever d’une simple commodité de service.

Assistance

 

Connexion

 

LEXIQUE

ARS :
Agence Régionale de Santé

CLS :
Contrat Local de Santé

CLSM :
Conseil Local de Santé Mentale

OMS :
Organisation mondiale de la Santé

ORS :
Observatoire Régional de la Santé

PETR :
Pôle d’Equilibre Territorial et Rural

PTSM :
Projet Territorial de Santé Mentale